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Il y a 22 heures, luciobello a dit :

On reprendrait bien du rab de l'escroc Lopez !? allez du rab du fameux transfert lunaire de Oshimen à 80M.. 10M 

https://www.sport.fr/football/victor-osimhen-aurait-rapporte-8-fois-mois-que-prevu-au-losc-799575.shtm

cad que létang prépare un procès à Lopez.. et ça risque de faire très très mal.. C officiel, Lille n'a jamais touché le pognon des super transferts pépé, oshimen, etc..

Là pendant 1 an, on va se manger des articles "sueur froide" sur une condamnation possible de Lopez et sa bande d'escrocs.. 

Cette saison sera pleine d'émotions !! Préparez vous au pire. Lopez peut être radié du foot français dans un an, deux ans.. qui sait.

Prochain épisode tout chaud : passage DNCG reporté à vendredi.. Bordeaux en L1 ? L2 ? les paris sont ouverts !! Rien ne va plus au FCGB !!

"Cependant, il ne faut pas tirer des conclusions hâtives et il est déjà d’ordre public qu’un accord par paiement différé (sur 5 ans) avec Naples a été négocié. Reste à voir comment cela a été ficelé mais la situation est loin d’être rassurante pour les supporters lillois. De son côté, Naples ne devrait pas être embarqué dans cette situation en cas de réel problème."

 

...

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Emery Taisne annonce que l'ordre est inversé pour les audits aujourd'hui:Lopez passera d'abord l'audit de la DNCG, avant que e soit Longuépée/KS ensuite. 

Citation

Emery Taisne : "Audition des Girondins devant la DNCG à 9h30 Gérard Lopez présentera sa structure/son budget en 1er. Il ne veut pas être associé à une probable rétrogradation du club à titre conservatoire La direction actuelle entendue ensuite Lopez repassera DNCG le 12 juillet"

 

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C'est un peu étrange que l'ordre soit inversé, et à vrai dire à quoi sert l'audition de KS si Lopez passe en premier ?

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il y a 38 minutes, Cyrius a dit :

C'est un peu étrange que l'ordre soit inversé, et à vrai dire à quoi sert l'audition de KS si Lopez passe en premier ?

Oui, c'est sûr.

Il me semble que l'audit de Lopez est uniquement pour introduire son projet de reprise. Son dossier est "incomplet" vu le timing (l'accord notamment avec le Club Scapulaire n'est pas signé, acté, contractualisé.. etc), d'où une prochaine audition devant la DNCG prévue le 12 Juillet si j'ai bien compris.

Pour FL & KS, c'est l'audit classique de fin de saison. 

Je pense qu'ils ont inversé à la demande de Lopez (info à confirmer!!) qui souhaitait prendre les devants, sûrement pour que les auditeurs de la DNCG ait au préalable eu une présentation du projet 2021/22 au préalable des résultats sûrement très mauvais de la saison qui vient de s'achever. Simple idée personnelle, j'en sais pas plus.

 

Sinon, je fais un copier coller du threat de Clément Carpentier (journaliste de 20minutes)

Citation

Clement Carpentier @clementcarpet

Journée importante mais pas décisive pour les Girondins de Bordeaux avec un premier passage devant la DNCG ce vendredi matin en plein processus de vente du club. Un passage qui va se dérouler en deux temps. 

Cela commencera à 9h30 par une audition de Gérard Lopez (avec ses avocats et peut-être un auditeur), le futur repreneur des Girondins viendra simplement présenter les grandes lignes de son projet financier pour le club

Ensuite, ce sera à Frédéric Longuépée, le PDG des Girondins et Thomas Jacquemier, son directeur général, d’être auditionnés par la DNCG. Les deux hommes présenteront le bilan de l’exercice 2020-2021.

Après ses auditions, la DNCG devrait rétrograder les Girondins en L2 à titre conservatoire jusqu’au 12 juillet et la nouvelle audition de Gérard Lopez. « C’est la logique du calendrier » explique un proche du dossier.

Gérard Lopez va notamment présenter son plan de rachat : 10M de fonds propres de sa poche (7.5M + garant des 2.5M du Club Scapulaire), 20M de prêts à KS (12.5M) et Fortress (7.5M) à 4% et 10M d’aides de l’Etat (fonds de solidarité).

Le « pacte d’associés » n’a pas encore été signé entre Gérard Lopez et le Club Scapulaire, c’est pour cette raison qu’il se porte garant. Le CS, qui reçoit 20-30 mails d’intérêt par jour, doit mettre au minimum 2.5M puis monter très vite à 5M.

Par ailleurs, Fortress va bien faire un geste sur sa créance de 38M. Le fonds d’investissement américain va baisser celle-ci de 5M d’euros (33M à rembourser d’ici 2025) à un taux de 15%.

Petite précision qui a son importance : il y a une clause « Ligue 2 » dans l’accord signé entre King Street, Fortress et Gérard Lopez. Si les Girondins sont au final relégués en L2 cette saison, l’accord deviendra caduc et Lopez fera ses valises.

Les équipes de Frédéric Longuépée ont fait savoir à Gérard Lopez que l’actuel PDG des Girondins réclamait 500.000 euros d’indemnités de départ (une année de salaire) selon nos informations. Ils devraient lui être payées.

Sur le plan sportif, rien de nouveau sous le soleil. Gérard Lopez construit son budget. Au club, comme depuis quelques semaines, l’actualité sera du côté de l’équipe féminine avec l’annonce (normalement) ce vendredi de l’arrivée de 4 joueuses.

 

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Oui effectivement j'ai lu ce matin qu'en cas de relégation en L2, le contrat entre Lopez et KS devient caduc.

En toute logique je pensais que la DNCG imposait de voir en premier l'actuel propriétaire et demander des comptes sur la promesse faite et les 28 M qui manquent pour équilibrer les comptes.

Puis ensuite auditionner le futur repreneur.

Bref peu importe, décision finale le 12 juillet de toute façon

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Girondins de Bordeaux. Gérard Lopez, potentiel repreneur, satisfait après un passage à la DNCG

Gérard Lopez, qui est en passe de reprendre les Girondins de Bordeaux, a jugé que sa première audition vendredi matin devant la DNCG « s’est bien passée ». Le club doit encore se soumettre à un deuxième passage devant l’organe de contrôle.

 

« Ça s’est bien passé. » À la sortie du siège de la DNCG où il était entendu par le gendarme financier de la Ligue professionnelle de football, l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez, qui est en passe de reprendre les Girondins de Bordeaux, a fait part de sa satisfaction.

Cette audience s’est déroulée en deux temps : « Une audience du club (avec la direction actuelle) pour voir un peu l’année écoulée et voir ce que le club présente en version indépendante », a-t-il expliqué, « et une deuxième audience qui était la nôtre, où ça s’est bien passé. On travaille en bonne entente avec la DNCG. Je ne pense pas qu’il y avait de surprises. »

« On reprend le club dans un état un peu compliqué »

« C’est vrai qu’on reprend un club qui est dans un état un peu compliqué, a précisé l’ancien patron du Losc. On a passé beaucoup de temps sur ça, sur le travail à effectuer pour ramener tout ça à flot. On a présenté les grandes lignes du projet. La structure, la reconstruction du club aussi bien financièrement que sportivement. C’était plus une réunion stratégique qui précède une réunion qui, elle, sera technique, détaillée, le 12 juillet. »

 

LIRE AUSSI. Ligue 1. Bordeaux devra passer deux fois par la case DNCG

Interrogé sur les garanties financières qu’il a dû apporter lors de son passage devant l’instance, M. Lopez a indiqué que « ce n’était pas le sujet aujourd’hui. Ce n’est pas le projet de reprise qui était jugé aujourd’hui, c’est plus le club dans son audition. Nous, on était plus là pour écouter ce que la DNCG avait à nous dire sur ce qu’on devra présenter le 12 juillet ».

 

Suite au passage de la direction actuelle, menée par le président Frédéric Longuépée, avec un bilan économique déficitaire sur la saison écoulée, il est probable que la DNCG prononce une relégation administrative des Girondins à titre provisoire en attendant le second passage de Gérard Lopez.

https://www.ouest-france.fr/sport/football/girondins-de-bordeaux/girondins-de-bordeaux-gerard-lopez-potentiel-repreneur-satisfait-apres-un-passage-a-la-dncg-928f9d3c-db27-11eb-8d73-e9936afc53a2?utm_ca

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Meme si c est temporaire ca fait un petit quelquechose 😢

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Il y a 1 heure, THUNDER a dit :

Meme si c est temporaire ca fait un petit quelquechose 😢

Bof vu que c'est virtuel pour le moment ...

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Le SCO lui aussi a connu le même sort mais reste très confiant sur son avenir

D'autres clubs sont aussi surveillées de près : -L'OM qui va être obligé de réduire sa masse salariale ( alors que le club est très actif sur le mercato )

                                                                                            -Nantes qui doit réduire sa masse salariale et va être très certainement interdit de recruter

                                                                                             -Par contre le LOSC est passé sans encombre.

 

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Un article de la presse Lilloise (Mediacité) piqué sur GSC :

 

Au bout de quatre ans, la page Lopez du Losc s’est brutalement refermée. En à peine quinze jours, un nouvel actionnaire est arrivé : Callisto Sporting, filiale du fonds d’investissement Merlyn Partners. Ainsi qu’une nouvelle équipe dirigeante, emmenée par Olivier Létang. Le putsch a pris par surprise beaucoup de supporters, focalisés sur les excellents résultats sportifs de leur équipe. Mais aussi nombre de salariés.

Nul n’avait conscience de la gravité de la situation financière. L’ombre de la cessation de paiement planait sur le début janvier, a affirmé le nouveau patron du club, lors de sa première conférence de presse officielle. Et la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) agitait en coulisses la menace d’une relégation administrative, selon les informations de Mediacités. Heureusement, les nouveaux “Zorros” du club ont rétabli la situation en un temps record, apportant argent frais (40 millions d’euros) et promesse de réduire « significativement » un endettement catastrophique. Le 4 janvier, la DNCG a validé le business plan et écarté toute sanction. Alors, fin de l’histoire ? Pas si simple…

Un LBO qui plombe tout

Ce qui est sûr, c’est que l’issue était connue d’avance. Mediacités fait partie des quelques voix qui, dès le début, ont tiré le signal d’alarme. D’abord parce que le passé de Gérard Lopez dans la formule 1 et le football avait de quoi susciter la méfiance. Nous y reviendrons. Mais aussi parce que la structure complexe mise en place pour acquérir le club – une cascade de sociétés situées dans différents paradis fiscaux – ne peut avoir qu’une justification : la dissimulation. Il est surtout apparu très rapidement que Gérard Lopez avait menti en affirmant avoir acheté le club avec ses propres fonds. Au contraire, il a tout emprunté. Au moins 225 millions d’euros au cours des deux premières années. Qui plus est à un fonds d’investissement spéculatif qui ne fait aucun cadeau : le “fonds vautour” américain Elliott Management. Personne n’aurait donc dû être surpris.

« Gérard Lopez est parti tout simplement parce qu’on l’a mis dehors, explique Mickael Terrien, maître de conférence en économie du sport à Lille 2. C’est quelqu’un qui a acheté une maison à crédit et qui n’a plus été capable de le rembourser. La banque a récupéré la maison, tout simplement. Gérard Lopez a fait ce qu’on appelle en finance un LBO. Il a trouvé Elliott qui lui a prêté les fonds, mais à des taux d’intérêts prohibitifs de 15 ou 16 %. Malgré les bons résultats sportifs et le trading [NDLR : vente de joueurs], il n’avait aucune chance de rembourser. Le club était déjà déficitaire au départ et il fallait dégager des cash flows énormes juste pour rembourser la charge de la dette, sans même parler du capital. Le défaut était inéluctable sachant que ce n’était pas son argent et qu’il ne risquait pas grand chose à titre personnel. » A part, peut-être, un petit camouflet.

Convoqué par Elliott mi-décembre, Gérard Lopez se voit signifier l’obligation de céder le club au fonds luxembourgeois Merlyn Partners. La structure de reprise, Callisto Sporting, a été créée le 7 décembre, soit une semaine avant que Gérard Lopez n’apprenne son éviction. Sa proposition de faire refinancer le restant de sa dette – estimé à 150 millions d’euros par le site italien Calcioefinanza – par d’autres acteurs financiers a été rapidement écartée. Le signe que toute confiance avait disparu entre le “fonds vautour” et l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois.

Les limites du trading

« S’il était arrivé avec de l’argent frais sans avoir à payer des intérêts énormes sur la dette, peut-être que cela aurait pu marcher, observe pour sa part Jean-François Brocard, maître de conférence au Centre de droit et d’économie du sport de Limoges. Même si, personnellement, je trouve ça dangereux par rapport à la spéculation sur les joueurs, on ne peut que constater qu’ils ont réussi leur politique de trading. »

Le trading constitue le coeur du modèle économique mis en oeuvre par Gérard Lopez au Losc. Le site TransfertMarkt recense 73 ventes entre 2017 et 2020 représentant 342,9 millions d’euros contre 79 acquisitions cumulant 218 millions d’euros de dépenses. Soit un solde positif théorique de 124,9 millions d’euros ! Plus officiel, le solde des opérations de mutations relevé par la DNCG pour les trois saisons entre 2016 et 2019 s’élève à 122,1 millions d’euros. Une performance exceptionnelle… qui ne se traduit absolument pas sur la ligne du résultat.

Lors des deux dernières saisons pour lesquelles on dispose de chiffres de la DNCG (2017-18 et 2018-19), la perte d’exploitation cumulée du club s’élève en effet à 195,5 millions d’euros. Et la perte nette, c’est à dire une fois pris en compte les transferts, à 208,5 millions d’euros. Cherchez l’erreur…

« Depuis les années 1970, on constate que chaque fois qu’il y a une hausse des revenus, cela s’accompagne d’une flambée des indemnités de transferts et des salaires des joueurs qui sont la principale dépense des clubs, observe Mickael Terrien. Résultat, les déficits augmentent en proportion de la hausse des revenus. » Mais cette « loi d’airain » n’explique pas tout. Beaucoup d’observateurs se demandent où est passé l’argent des transferts. Et posent la question qui fâche vraiment, alors que le club perd de l’argent…

Y a-t-il eu enrichissement personnel ?

L’offensive est venue, le 18 décembre, d’un journaliste du New York Times, Tariq Panja, spécialiste du foot business. Dans une série de Tweets, il met en cause Gérard Lopez et se demande : « Les profits sur les joueurs n’ont pas servi à réduire la dette. Où sont-ils allés ? ». Ses propos sont repris en partie par l’économiste du sport Pierre Rondeau, qui explique que « les plus-values des ventes de joueurs servaient non pas à soutenir financièrement le Losc mais à gonfler la capitalisation de Lux Royalty (la holding propriétaire du Losc, NDLR) et à rembourser la dette de Lopez. »

Ils ne sont pas les seuls à s’interroger. Des dirigeants du football du Nord-Pas-de-Calais aussi, selon des confidences faites à Mediacités sous le sceau de l’anonymat. Car l’organisation du club comporte des curiosités. Mickael Terrien s’étonne ainsi que la cellule chargée de repérer les recrues potentielles du club ait été confiée à une société britannique, Scoutly, filiale non pas du club mais de la holding de tête, Victory Capital, propriété de Gérard Lopez et de Marc Ingla, comme le détaille cet article de France 3.

« La capacité de scouting est l’activité clé de l’entreprise Losc, expose l’économiste du sport lillois. Le trading, autrement dit le coeur de son modèle économique, repose sur son efficacité. Pourquoi l’externaliser ? » Lors d’une conférence de presse, Gérard Lopez a justifié cette particularité en expliquant qu’il s’agissait de donner une « certaine indépendance » à la structure afin de permettre à son patron, Luis Campos, « de passer un peu plus inaperçu ». Pas vraiment convaincant sachant que ce dernier est un des dénicheurs de talents footballistiques les plus connus de la planète.

L’ex-propriétaire du Losc a aussi affirmé que Scoutly n’avait aucune activité commerciale visant à préparer un transfert. La société, qui compte pas moins de 19 recruteurs, se contenterait de facturer des prestations de scout au Losc. Bénéficaire à hauteur de 611 000 euros en 2017, cette véritable pépite, qui a constitué une base de 1 000 recrues potentielles, était curieusement en perte de plus de 1,2 million d’euros en 2018. A noter que Scoutly n’a pas été vendu avec le Losc. Elle reste la propriété de Gérard Lopez et ne travaillera plus pour le club lillois, a précisé Olivier Létang.

Les fuites possibles de revenus issus de l’activité de trading sont nombreuses. La principale est liée aux commissions des agents de joueurs. « Lors de la saison 2018-19, sur 100 euros de recettes d’exploitation du Losc, 13 euros sont allés dans la poche d’agents, explique Mickael Terrien. C’est juste hallucinant ! Sachant qu’on ne parle là que des commissions légales et que c’est une industrie où la rétrocommission (le reversement aux clubs d’une partie des commissions par l’agent, NDLR) est la norme. » Ces commissions légales, déclarées à la DNCG, ont atteint 23,4 millions d’euros en 2019-2020, une année record pour le Losc qui a enregistré 143 millions d’euros de ventes de joueurs. Soit 16 % des recettes qui ne rentreront pas dans les caisses du club.

Les comptes du Losc rescellent d’autres motifs d’interrogations. Dans une vidéo explicative sur le départ de Gérard Lopez, l’écrivain et blogueur Romain Molina relève qu’à côté des charges salariales, la catégorie fourre-tout « autres charges » représente 36,8 % de l’ensemble des dépenses du Losc en 2018-2019. Soit 10 points de plus que la moyenne des clubs de Ligue 1 (27,4 %), a calculé Mediacités. Si Gérard Lopez n’est pas à l’origine de cette particularité du club nordiste, il l’a entretenue. Les « autres charges » bondissent littéralement à partir de la saison 2012-2013.

Pour Mickael Terrien, « la probabilité que les « autres charges » cachent des commissions déguisées est une évidence. Tous les clubs le font à partir du moment ou vous devez rémunérer un agent qui n’a pas officiellement un rôle d’agent. Si un joueur vous dit : “Je signe chez vous mais il faut verser 200 000 euros à mon cousin”, vous êtes obligé d’en passer par là car il n’a pas le statut d’agent. Ça passe alors en indemnité de scouting. »

« Tout le système du trading est très opaque et alimente des dessous-de-table, confirme Jean-François Brocard. A qui ? Je ne suis pas capable de le dire. Je sais seulement que seuls certains agents pouvaient travailler avec Lille. Or ceux qui ont le meilleur réseau ne sont pas forcément ceux qui ont la meilleure réputation. »

Qui est vraiment propriétaire du Losc ?

En apparence, c’est le fonds d’investissement luxembourgeois Merlyn Partners GP, contrôlé à 54 % par le néerlandais Maarten Petermann, qui a racheté le Losc. Mais le diable se cache dans les détails. Car Merlyn Partners GP a créé une première filiale, Merlyn Partners SCSp, au dessus de Callisto, le véhicule chargé de l’acquisition de Lux Royalty, la holding luxembourgeoise du club lillois. Or Merlyn Partners SCSp est très opaque. Le journaliste de France 3 Yann Fossurier, grand spécialiste du Losc, a remarqué qu’il s’agissait « d’une société en commandite spéciale ». La particularité de ce type de société ? « On ne connaît que le commandité (Merlyn Partners GP) mais pas le commanditaire », précise le confrère. Et de poursuivre : « Merlyn reste une sorte de super gérant travaillant en lien avec un ou des commanditaires anonymes. »

Un tel montage ne peut qu’alimenter les spéculations. D’autant qu’un acteur majeur semble avoir disparu du paysage : le fonds spéculatif Elliott, dont on ne sait pas comment il va se faire rembourser la dette contractée par Gérard Lopez. D’après le site italien Calcioefinanza, Merlyn se serait engagé à en payer 70 % lors de l’achat du club, et les 30 % restants en août 2021, à l’échéance prévue avec Gérard Lopez. Mais aucun détail n’a été donné. On sait seulement que Maarten Petermann est un ancien banquier de la banque américaine JP Morgan, elle-même créancière du Losc, et qu’il a co-créé en juillet 2019 un fonds d’investissement baptisé Melvyn Advisors, censé démarrer avec 500 millions d’euros d’actifs, selon l’agence financière Bloomberg. Mais concrètement, on ne sait pas comment a été (ou sera) financé le rachat de la dette du Losc.

Pour Mickael Terrien, « la question la plus importante est de savoir s’ils ont acheté le club avec leur propre argent » car, dans ce cas, « ils ne feront pas n’importe quoi ». Les contre-exemples de rachat par LBO problématiques sont nombreux. Et de citer, outre Lille, les clubs de Bordeaux et du Milan AC, autre gros débiteur du fonds Elliott, passé depuis directement dans son patrimoine. Reste un mystère : que vient faire un fonds d’investissement dans une entreprise sportive comme le Losc qui a accumulé 288,6 millions d’euros de pertes nettes entre 2009 et 2019 ? Et qui va encore creuser celles-ci en 2020 et en 2021…

Pourquoi des fonds s’intéressent-ils tant au Losc ?

King Street à Bordeaux, Red Bird à Toulouse, Oaktree à Caen… Le Losc n’est pas le seul club de football français à bénéficier des attentions d’un fonds d’investissement. Au point que la presse économique et la presse sportive se rejoignent pour souligner l’arrivée de ces nouveaux acteurs du foot-business. Et ce malgré une crise profonde qui devrait se traduire par des pertes d’exploitation globales de 1,5 milliard d’euros pour la saison en cours. Lille ne serait donc qu’un exemple emblématique d’une tendance générale. Mais les raisons précises de cet attrait restent mystérieuses.

« Je n’ai pas de réponse académique ou économique certaine à la question. On se la pose tous », reconnaît Mickael Terrien. Le chercheur vient de co-réaliser une étude (objet d’une présentation vidéo ici, à partir d’1h37) sur cette attractivité paradoxale qui a vu 22 des 40 clubs professionnels français changer de propriétaire entre 2010 et 2019, malgré des déficits récurrents a priori dissuasifs. Parmi toutes les motivations qui peuvent pousser à la détention d’une équipe de football, l’une d’entre elles se révèle particulièrement iconoclaste : la recherche de rétro-commissions. Autrement dit, une pratique illégale…

« Tout le monde nous parlait de la vague des rachats portée par la hausse des droits TV des clubs jusqu’à ce que le fiasco du diffuseur Mediapro ne remette tout en cause. En fait, il n’y a pas eu de vague, observe Mickael Terrien. Ces rachats ont bondi en 2015, juste après l’interdiction par la FIFA de la tierce propriété ou TPO (third party ownership – système qui permettait à des tiers de se partager les “droits économiques” associés à un joueur et donc de toucher de l’argent en cas de transfert, NDLR). A partir du moment où cela n’a plus été possible, le seul moyen pour ces acteurs de se constituer un portefeuille de joueurs a été d’acheter un club. »

Gérard Lopez illustre parfaitement cette tendance. En 2012 et en 2013, l’homme d’affaires a créé deux fonds d’investissement dédiés au TPO. Grâce aux documents des Football Leaks, Mediacités a pu détailler comment il avait acquis les droits économiques d’au moins deux joueurs brésiliens, deux joueurs mineurs. La fin du TPO a correspondu à sa recherche d’un club, un échec à M******** précédant son succès à Lille. Signe que le trading et les commissions ont toujours été au coeur de ses priorités, l’ex-propriétaire du Losc a également créé dès 2013 la société Kick Partners qui ambitionnait rien moins que de devenir la plus grosse agence de joueurs du monde.

Pour Mickael Terrien, « les gens qui achètent un club aujourd’hui le font uniquement pour réaliser des transferts et générer des commissions d’agent. » Jean-François Brocard constate également un schéma récurrent dans ces rachats marqués par « la volonté de rentabiliser au plus vite l’investissement et de mettre en place une équipe disposant d’un réseau permettant de faire du trading. On retrouve toujours des agents sportifs dans le montage de ces opérations. Et des managers généraux ou des directeurs sportifs eux-mêmes impliqués dans des réseaux d’agents ».

Pour des fonds spéculatifs comme Elliott, « acheter un club peut participer d’une stratégie de diversification de portefeuille, poursuit Mickael Terrien. La probabilité de perdre de l’argent est assez importante mais il existe peu d’activités qui présentent des taux de rendement de 15 ou 16 % ; ou qui permettent, en six mois, de valoriser un gamin de 18 ans 180 millions d’euros. »

Des motivations plus individuelles ne sont pas à exclure pour expliquer l’intervention de grands fonds d’investissement dans les clubs de foot. « Il y a des effets de réseau, l’attrait d’un possible enrichissement personnel et aussi des questions humaines. Des cadres dirigeants de ces fonds ou des responsables de la communication qui adorent le foot peuvent pousser ces opérations, confie Jean-François Brocard. C’est complètement irrationnel mais cela peut influencer beaucoup les décisions. Et comme cela ne représente qu’une partie infime du portefeuille de ces institutions financières, on leur laisse les mains libres. »

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On jurerais que l article est sur bordeaux tellement il y a des ressemblances

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Le 30/06/2021 à 12:22, luciobello a dit :

On reprendrait bien du rab de l'escroc Lopez !? allez du rab du fameux transfert lunaire de Oshimen à 80M.. 10M 

https://www.sport.fr/football/victor-osimhen-aurait-rapporte-8-fois-mois-que-prevu-au-losc-799575.shtm

 

 

Dans ma présentation j'ai dit que des choses me surprenaient.  Voici un exemple typique.

Certains on dit 10 M pour 80 M c'est une escroquerie. D'autres on dit 10 M par 5 ans c'est OK.

 

Mais moi ce qui me pose question c'est de savoir ce que sont les 30 M de différence et les 4 joueurs en cause. Car 7,5 M par tête c'est du lourd au Haillan. Des stars pur sucre genre Otavio et Oudin.  :lol:

Alors j'ai cherché sur Wiki, saison 2020-2021 du LOSC.

On y trouve Orestis Karnezis, grec (y a pas de sot métie  ) de 35, ans remplaçant de Maignan.

En 2 ans à Naples a joué 9 fois et une à Lille en 1 an.

OK, 7,5 M il les vaut sans aucun doute.;)

Mais les 3 italiens, ils ne figurent ni sur la liste de l'équipe première, ni sur celle de la réserve, ni sur celle des joueurs prêtés.

 

Allora ?

J'ai poussé le vice à chercher, toujours sur Wiki, la page SCC Napoli en italien. Elle comporte la liste alphabétique de tous les joueurs qui auraient porté la maillot de l'équipe première au moins une fois entre 1926 et 2021.

Le grec y figure avec ses 9 parties mais les 3 italiens sont inconnus au bataillon.

 

Allora, Wiki n'est pas le site le plus fiable du net, et une liste sur 95 ans peut comporter 3 erreurs

 

Ma, j'ai peut-être mauvais esprit

Et l'envie de chanter (faux comme d'hab)

« Et ils sont où, et ils sont où, et ils sont où les italiens...»    🎵 🎵

 

 

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Il y a 21 heures, Ogu a dit :

Un article de la presse Lilloise (Mediacité) piqué sur GSC :

 

Pfioouu, tout lu et beh ça craint!

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