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miniwiltord

[Président/Propriétaire] Gérard LOPEZ

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Lopez, sors ton pèze !!!

 

(Désolé, elle était facile, je n'en suis pas fier)

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Il y a 6 heures, miniwiltord a dit :

Lopez, sors ton pèze !!!

 

(Désolé, elle était facile, je n'en suis pas fier)

il a plus que de la cryptomonnaie, en esperant que ca le fasse

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Ah, on va écouter, juste pour le plaisir des oreilles à nous vendre de la confiture ...

 

Ayez confiance ...

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https://www.lequipe.fr/Football/Article/Gerard-lopez-bordeaux-moi-j-ai-sauve-le-club-et-je-remets-de-l-argent/1339689

 

Décider à parler ...

 

Ugo, si tu peux passer le texte en copier/coller, ça restera entre nous 😊 ...

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ITW de ce jour dans Rothen s'enflamme sur RMC :

 

Bonjour président. D’abord, comment allez-vous? Cela ne doit pas être facile comme période?

Non, moi ça va. Cela va toujours car c’est le caractère que j’ai. De toute façon il faut que quelqu’un reste calme dans une situation qui est effectivement compliquée pour beaucoup de raisons.

L’actualité du moment est forcément liée a décision de la DNCG et cette relégation en National 1. Pourquoi avoir été relégué et ne pas avoir anticipé ce déficit?

Si, si, on a anticipé. On n’est quand même pas… On a anticipé à plusieurs niveaux. Le premier c’est que l’on connaissait le déficit et on savait comment le combler. J’avais promis de rester au club même si on allait en Ligue 2 et c’est ce que je fais. Pour le dire vulgairement je remets la main à la poche.

Cela correspond aux dix millions d’euros de fonds propres supplémentaires?

Oui et il y a de l’argent qui arrive de la Ligue et puis il y a environ la moitié qui viendrait des ventes. Les ventes, on est assez certain de les faire même si maintenant cela va devoir attendre un tout petit peu. Dans tout ce contexte-là, il y a des garanties qui ont été données déjà par le passé et qui existent jusqu’au 30 juin. D’ailleurs elles devraient être valables mais qui font que, on va dire que les prêteurs ont une approche un peu différente, et donc là cela nous a forcé à tous se mettre autour de la table pour cette fameuse garantie.

Pour bien tout comprendre sur le plan financier, il y a un trou de 40 millions d’euros à combler et à justifier auprès de la DNCG?

C’est le point de départ mais il en reste 22 millions d’euros. J’ai remis 10 millions de fonds propres supplémentaires, ensuite il y une aide à la relégation d’à peu près 8 millions d’euros. Vulgairement, il reste 22M à trouver.

Et ces 22 millions d’euros à trouver, cela serait via les ventes?

Les 22 millions c’est lié aux ventes qui seront faites plus que largement. En fait, cela se passe toujours comme cela avec la DNCG. Tous les clubs vendent et ce qu’il faut c’est donner une garantie sur les ventes. Avant même de faire les ventes, il faut donner une garantie. Et c’est là-dessus qu’il y a eu a plus grosse différence.

Quand on voit l’effectif de Bordeaux cette saison, le meilleur joueur ou celui qui a la cote la plus importante c’est Hwang…

[Gérard Lopez coupe] C’est vous qui le dites. Moi je vous dis que l’on a des offres écrites et qu’elles dépassent largement ce montant-là. C’est le cas et c’est pour d’autres joueurs. Le souci n’est pas d’avoir des offres. Les offres on les a.

Mais si vous avez des offres, pourquoi ne pas encore les avoir acceptées ou présentées à la DNCG?

On en a parlé. La DNCG a vu le tableau des offres, des prix, etc. La seule différence c’est qu’entre recevoir une offre alors que le mercato ouvre à minuit le vendredi soir et que l’on passe devant la DNCG trois jours après, il y a des joueurs en sélection. Dont des joueurs qui doivent être vendus.

Vous les passez comment les visites médicales? Je les passe, moi, à leur place? Comment vous discutez des salaires des joueurs? Je les discute, moi, à leur place? C’est moi qui vais me pointer là-bas et faire l’agent, le joueur et le président de club?

Pourquoi les garanties n’ont-elles pas suffi à la DNCG?

Parce qu’elles doivent être réitérées par les prêteurs.

Donc par vos créanciers, King Street et Fortress?

Exactement.

Et pourquoi n’est-ce pas le cas?

Sans doute parce qu’ils se disaient que l’on passerait la DNCG et qu’il y aurait peut-être une demande et qu’ils pourraient répondre à cette demande après.

Ce n’est donc pas lié à un manque de confiance envers vous de leur part?

Non ce n’est pas du tout ça. Non. Eux sont beaucoup plus au courant que n’importe qui d’autres des offres qui sont sur la table. La question n’est pas là.

Vous vous montrez donc rassurant auprès des supporters bordelais sur le fait que le club ne fera pas faillite?

Non. En gros, le club est à risque. Si jamais il n’y avait pas d’accord entre les différentes parties qui sont réunies autour de la table. Et ces différentes parties autour de la table ne sont pas des parties antagonistes. On s’entend plutôt même bien. Peut-être que l’on a eu une lecture différente du passage devant la DNCG. Nous on a poussé pour avoir quelque chose de plus robuste, on va dire ça, en terme de garanties. Eux (les créanciers) ont poussé, enfin ils ont préféré avoir quelque chose de plus léger. Aujourd’hui on est obligé de travailler ensemble mais cela se passe bien. Il y a du respect des deux côtés. Et ce n’est certainement pas eux qui aimeraient voir le club disparaître.

Il n’y a donc pas de risque d’un dépôt de bilan des Girondins? On pose cette question car le directeur général du club en a parlé aux salariés…

Ah non. Nous on est obligé d’en parler car c’est une vraie entreprise et tant qu’il n’y a pas d’accord avec d’autres parties...

Il y a donc un risque de dépôt de bilan?

Bien sûr. On ne va pas dire qu’il n’y pas de risque. Tant qu’il n’y a pas d’accord, il y a clairement ce risque-là. Tout à fait.

Vous nous dîtes néanmoins qu’il y a bien un accord avec vos créanciers pour présenter les choses de la bonne façon lors de l’appel devant la DNCG?

Non, non. On dit qu’il y a des conversations qui sont positives mais il n’y a pas encore d’accord. S’il y avait un accord, je serais en train de dire que l’on est plus ou moins sûr que cela va bien se passer.

Il y a aussi de l’inquiétude car quand on fait le compte de vos actions dans différents clubs, Mouscron se trouve en faillite depuis fin mai, à Boavista il y a des soucis et le club est interdit de recrutement pour un non-paiement à Adil Rami et vos droits ont été suspendus, à Lille on se plaint de votre gestion en disant qu’il y a des ardoises qui ont été laissées et là Bordeaux est relégué en National. On se dit que partout où vous passez, il y a des soucis…

Cela me va très bien que vous posiez cette question. Comme je ne parle pas beaucoup, cela a permis à beaucoup de gens de parler à ma place. Je vais vous dire deux choses. D’abord sur les gens qui critiquent. On ne fait pas d’erreur si on ne fait rien. Ne rien faire, c’est la nature de la plupart des gens qui critiquent ce que je fais. A partir de là, c’est très facile de se cacher derrière un écran, derrière un style… Quand on n’a pas fait grand-chose, c’est très facile de ne pas faire d’erreur. Quand on fait, il y a toujours la possibilité de faire des erreurs.

La deuxième chose c’est ce que les gens savent mais ne disent pas. C’est le fait d’avoir une mémoire très courte. Si on reprend tout. Mouscron était un club en faillite, il l’a déjà été et l’était à nouveau quand il a commencé les discussions avec nous. Mouscron servait de plateforme pour la deuxième équipe de Lille avec des charges sociales et patronales pour les joueurs qui étaient bien inférieures à ce que payait Lille pour l’équivalent d’un club de cinquième division afin de jouer en première division en Belgique. A partir du moment où je suis parti de Lille et que Mouscron s’est retrouvé tout seul, j’aurais pu dire que c’était le club B de Lille et cela a été présenté comme ça. Ecoutez-bien comment la chose a été tournée. Moi, on m’a demandé d’aider encore deux ou trois mois à Mouscron le temps de trouver un repreneur. Donc j’ai aidé à la place du LOSC quand le LOSC n’a plus payé ses factures. J’ai aidé deux, trois, quatre et cinq mois puis toute la saison. On est arrivé à la fin de la saison et ce n’est pas à moi de me substituer au LOSC.

C’est donc de la faute d’Olivier Létang? C’est ce que vous nous dîtes?

Je n’ai pas de problème à dire qu’Olivier Létang est responsable de ne pas avoir payé ses factures. Bien entendu.

Et à Boavista avec Adil Rami?

Boavista c’est pareil et c’est comme pour tous les clubs que j’ai repris, aucun ne brillait par des finances extraordinaires. A la reprise, c’était soit des clubs en difficulté, soit des clubs qui avaient des dettes ou qui avaient du mal à payer. Je ne m’en cache pas, je continuerai à le dire, c’est que l’on ne peut pas simplement fonctionner avec une billetterie, avec des sponsors et des droits TV, si le club a une taille bien au-delà de ce que tout ça peut apporter. Quand j’ai repris Boavista, il y avait 54 millions de dette. J’en ai remboursé une partie mais personne n’en parle. Des joueurs ont été pris, pas par Admar Lopes, et certains dossiers ont été pris d’une certaine façon.

Le club a reçu seulement hier lundi son autorisation de participer au championnat et aura aussi son autorisation d’acheter des joueurs. C’est le cinquième club portugais que j’ai sauvé de la relégation et le président l’a assez souvent dit que l’argent que nous avons mis a permis de sauver le club. Quand on me critique sur Boavista, ce sont des gens qui n’ont jamais mis un sou dans quoi que ce soit et ce sont des gens qui ont la critique facile car critiquer ce n’est pas payer. Ils ne connaissent pas les dossiers et disaient qu’il ne reste que trois semaines à tenir avec la dette quand nous sommes arrivés. Aujourd’hui le club est en première division, avec de bons joueurs et commence à développer l’école de foot avec les U13 champions et les U17 qui sont montés en première division. Personne ne parle de cela car c’est la critique facile contre Lopez. Quand je suis arrivé en France, il y a des gens qui sont là depuis 25 ans et qui n’ont jamais gagné un titre. Moi, qu’on le veuille ou pas, on va être cash. Je suis arrivé et après une première année compliquée, on a fait Ligue des champions la deuxième année puis Coupe d’Europe la troisième année puis champion la quatrième année. Que je sois là ou pas à partir de décembre, cela ne veut rien dire car c’est mon entraîneur, mon équipe, mon directeur technique qui sont devenus champions.

Même si le prix à payer pour cela c’est un club en difficulté pour plusieurs saisons à rattraper vos dépenses…

Expliquez-moi la difficulté. On en a parlé assez souvent. Il y a quand même eu presque 180 millions de ventes qui ont été faites à Lille. Aujourd’hui ils ont un effectif de joueur, même si le sportif a été très mal géré.

Les 180 millions de ventes net, on peut en discuter puisque l’argent annoncé sur certains départs n’est pas revenu entièrement dans les caisses du LOSC

Osimhen c’est l’exemple type. Osimhen sauve le club pendant la période du Covid. Le club avait besoin de presque 40 millions à rembourser. C’est le deal d’Osimhen qui sauve le club. Effectivement il y a pour 20 millions de joueurs achetés. Mais je peux aussi dire que le défenseur central d’Arsenal qui était chez nous a été prêté à Troyes sans jouer une minute. Il a été prêté quelque part en Europe de l’Est et est revenu chez nous puis a été vendu pour 28 millions.

Dire aujourd’hui que c’est joueurs achetés cela ne vaut pas un clou, cela ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse c’est que la vente d’Osimhen a permis de sauver le club. C’est les ventes de Mike Maignan, celle de Botman ou de Renato Sanches qui font que ce club a l’un des effectifs les plus riches en France. Ou en tout cas l’avait quand je l’ai laissé puisque le club est devenu champion. Aujourd’hui ce n’est plus moi qui m’en occupe. On peut dire que le sportif a été mal géré.

A Lille, ils n’ont pas exactement la même version…

Bien entendu qu’ils ont des commissions à régler puisque des agents ont fait leur travail et doivent être payés. Depuis quand on ne paye pas les factures que l’on doit payer. C’est facile de me taper dessus. Encore une fois à Mouscron j’ai expliqué, Boavista j’ai expliqué et ce n’est pas moi.

Tout mis bout à bout cela pose question. Si les clubs n’étaient pas en difficulté, vous ne pourriez pas les acheter. Pourtant, d’autres entrepreneurs ont moins de soucis que vous…

Combien de joueurs a vendu le LOSC pour survivre maintenant? Combien de joueurs ont-ils vendus depuis que je suis parti? Aucun. Donc répondez-moi clairement. Est-ce un club en difficulté?

Eux disent que oui. Olivier Létang dit que oui...

Mais pourquoi ne pas vendre des joueurs. Comment font-ils alors? Ils ont des arbres où l’argent pousse. Moi je pose la question. C’est factuel. Si vous avez des difficultés, que faire? Vous vendez des joueurs. Cette année, c’est l’un des clubs qui sera le plus profitable en Europe.

Donc Olivier Létang ment quand il affirme que Lille a des difficultés financières?

C’est à lui qu’il faut poser la question. Pourquoi ne vend-il pas de joueurs? D’où vient l’argent?

Les ventes vont probablement arriver un peu plus tard pendant le mercato…

Du coup, depuis 18 mois que je suis parti, comment ont-ils payé?

A vous entendre, on a l’impression que c’est un délit de sale gueule de la part d’Olivier Létang envers vous alors? Il vous en veut en fait. Parce que c’est lui qui fait fuiter tout cela?

Je ne sais pas si c’est lui qui fait fuiter tout cela. Mais si c’est le cas c’est peut-être parce qu’ils étaient quasiment sûrs de ne pas avoir la même réussite sportive et donc qu’il fallait trouver quelqu’un pour taper dessus. C’est tout.

Pour en revenir à Boavista et au cas d’Adil Rami qui se trouve en conflit avec vous…

Il n’est pas en conflit avec moi car je ne siège pas au conseil d’administration du club. C’est un club géré en autarcie. Je ne participe à aucune réunion car entre être propriétaire et prendre les décisions, il y a une énorme différence.

Mais quand Adil Rami vient à Boavista, il doit bien échanger avec vous...

Je ne lui ai jamais parlé. Jamais. Je ne lui ai jamais parlé.

Pourquoi n’a-t-il pas été payé alors?

Il faut demander le pourquoi de cette décision au club de Boavista. Je peux dire que l’on m’a expliqué qu’il y avait eu un mauvais comportement mais je ne peux pas l’infirmer ou l’affirmer car je ne lui ai jamais parlé.

Mais forcément ces procédures avec des joueurs ou des salariés non-payés, c’est votre image qui est touchée. Vous le savez?

C’est le cas à Mouscron où au moment où se termine la collaboration avec le LOSC et que le LOSC décide de ne plus payer. La décision de Mouscron est claire et nette. On m’a demandé à chaque fois de payer derrière parce que le club était en attente d’un repreneur.

Je vous fais confiance sur le cas de Mouscron quand vous nous dîtes que c’est Lille mais à Boavista, c’est le rôle du propriétaire de s’assurer que les gens sont payés, non?

Boavista c’est pour une autre raison. C’est parce qu’il y a des factures que l’on devait recevoir qui n’ont pas été reçues et qui ont été bloquées. Moi la seule chose que j’ai à gérer c’est un budget. On me présente quelque chose et je l’accepte. Imaginez que vous budgétisez vos coûts mensuels chez vous et que vous tombez d’accord sur une année. Mais qu’après le troisième mois on vous dise que l’on a oublié un truc. Non, mon rôle de propriétaire c’est de faire en sorte que cela soit respecté.

Pour revenir à Bordeaux, vous y êtes quand même dans l’opérationnel même si vous avez nommé des gens…

A Bordeaux oui je suis très présent.

Dans ce cas, parlons en détail de la saison bordelaise et de cette relégation sportive en Ligue 2. Du début à la fin, c’est terrible ce qui vous est arrivé au club. Dans un premier temps, avez-vous des regrets? Et lesquels?

Oui bien sûr. Il y en a plusieurs. C’est peut-être au départ d’avoir, comme vous le savez il y avait pas mal de promesses de gens qui voulaient s’associer plus tard. Cela a fait perdre un peu de temps. Et finalement ces associations n’avaient tout simplement pas d’argent. On a perdu des semaines et on a repris le club très tard.

Que voulez-vous dire par là? Cela concerne des sponsors ou des gens qui voulaient rentrer dans le capital?

Des gens avaient proposé d’investir. Mais si on devait se tenir qu’aux promesses qui sont faites…

Vous pensiez avoir plus de moyens et vous ne les avez pas eus?

Non, nous n’aurions pas changé l’enveloppe mais nous aurions juste distribué les choses différemment. On a attendu mais on a été pris par le temps et ça c’est la première chose (que je regrette). La deuxième c’est que, n’ayant pas beaucoup de temps, je n’ai sans doute pas assez modifié le sportif, le vestiaire, etc. Il est clair que j’ai été déçu et ils le savent. J’ai été déçu par une série de joueurs d’expérience sur leur capacité à porter les jeunes. Il n’y en a pas eu, c’est clair. C’est quelque chose que Jean-Louis Gasset qui était entraîneur avant m’avait déjà un peu indiqué. J’aurais dû l’écouter. Je ne vais pas aller individuellement sur des joueurs parce que n’est plus d’actualité et je suis sur autre chose à savoir la DNCG et la saison prochaine.

Vous ne voulez pas les nommer mais on les connait avec Costil ou Koscielny...

Il est clair qu’il y avait un vestiaire à porter et que cela n’a pas été fait. Peut-être même pire. Il y a eu cela qui a joué sur l’ambiance. C’est aussi là que je me suis peut-être trompé car je croyais que c’était un vestiaire cohésif et qui vivait bien. Mais ce n’est qu’à la fin que les vérités sortent et que les langues se délient ou que les joueurs racontent des histoires…C’était sous cette impression de calme et de sérénité, c’était nettement plus compliqué.

Sur ce point, les gens sur place ont souvent noté votre absence président et que vous avez beaucoup délégué à Admar Lopes. Est-ce une erreur?

Oui. Je pense que j’aurais dû être plus souvent là. Mais je ne pense pas que c’est mon rôle d’être dans le vestiaire. Si je commence à faire ça… Parce que pour savoir tout il faudrait que je sois dans le vestiaire. Je n’ai pas vocation à reprendre le rôle d‘entraîneur ou d’un directeur technique. Si je commence à faire cela, vous savez ce qu’il se passe si je donne la voie ouverte aux joueurs pour qu’ils me contactent en direct dès qu’il y a un truc qui ne passent pas bien.

Mais vous savez aussi que les joueurs ont besoin d’un vrai boss…

C’est mon regret. Vous m’avez demandé de répondre sur mes regrets et c’en est un.

Etes-vous déçu du travail d’Admar Lopes là-dessus?

Je ne suis pas déçu sur les joueurs qu’il a pu apporter mais, il le sait car nous en avons parlé ouvertement, il aurait peut-être dû être plus dur. Etre plus dur et avoir plus un effet punitif parfois sur le vestiaire. Après on apprend tous de nos erreurs.

Dans ce cas, à trois mois de la fin, pourquoi ne vous êtes-vous pas dit que le club était en crise, en danger, et qu’il fallait arrêter le reste pour revenir au club au quotidien? Aviez-vous déjà baissé les bras à ce moment-là? Etait-ce déjà trop tard?

Non, non, du tout. J’échange beaucoup avec l’entraîneur et le directeur technique. Ce que vous êtes en train de décrire a l’air d’une bonne idée après coup car on a la boule de cristal.

Pour le coup, on le disait sur le moment aussi.

En échangeant avec eux (l’entraîneur et le directeur technique) à ce moment-là, ce n’était pas le chemin qu’on a décidé de suivre. Ce n’était pas leur besoin, ce n’était pas leur demande. Moi je n’ai jamais, cela a été le cas au LOSC avec Christophe Galtier ou Marcelo Bielsa avec Petkovic ou David Guion, je ne me suis jamais permis de prendre la parole ou d’aller m’immiscer dans le vestiaire sans une demande explicite des gens qui y travaillent. Cela ne se fait pas.

En se rendant sur place ou en écoutant les gens, on s’est aussi rendu compte qu’il pouvait se passer des choses avec des cadres impliqués comme Costil, Koscielny ou Niang. Mais d’un coup tout s’est effrité. C’est fou quand même.

Le sportif entraîne le psychologique et le psychologique entraîne le sportif. Quand on regarde, à part le PSG, il n’y a pas une équipe qui a mené 2-0 plus rapidement que nous. Et à chaque fois on s’est effondré. On ne s’est pas effondré à l’entraînement ou dans les vestiaires. Il n’y a jamais eu de bagarre dans les vestiaires. Oui j’ai eu le regret de ne pas avoir été plus souvent là.

Mais le problème, si on analyse froidement la situation, où est-ce que cela s’est mal passé? Cela s’est mal passé pendant les matchs. Cela s’est mal passé pendant les matchs. Il nous manque un point pour nous maintenir. On va dire deux points. Vous ne pouvez pas lâcher six ou sept fois, ou je ne sais plus combien de fois pendant la saison, quand vous menez 2-0. Ce n’est juste pas possible.

Bordeaux a quand même été la pire défense d’Europe, la risée en Europe. Parmi les piliers, Laurent Koscielny vous a forcément déçu. Non?

La défense a été catastrophique. Mais elle a été catastrophique parce que dans la tête ces joueurs n’ont pas été capable de faire ce qu’il fallait faire. Quand vous prenez 60 ou 70 buts, c’est lié à la qualité. Quand vous en prenez 90 ou plus, ce n’est pas lié à la qualité. C’est psychologique. Mais après quand vous vivez la semaine à l’entraînement et que ce n’est pas ce que voyez, que faire?

Vous avez très vite écarté Laurent Koscielny. Vous a-t-il déçu plus que les autres?

Non. J'avais une vision de ce que devait être le capitaine. Mais il y a aussi d’autres éléments et je ne vais pas en parler ici.

Bordeaux a pris des buts avec lui mais aussi sans Koscielny, regrettez-vous de vous être séparé de lui?

Vous répondez vous-même. Il y a autant de buts avec que sans lui donc le problème c’est le groupe et pas un seul joueur.

Mais Laurent Koscielny représentait aussi un gros salaire…

Je n’en ai pas fait une affaire. Vous donnez une certaine responsabilité à quelqu’un et puis voilà… Si vous pensez que cette responsabilité n’est pas portée, il y a des décisions prises. Point barre. Il n’y a pas à épiloguer maintenant. Ni Laurent ni moi ne devons épiloguer là-dessus. Je n’étais pas d’accord avec des choses, j’étais entre guillemet dans mon bon droit. Et puis les raisons pour lesquelles je l’ai fait restent entre moi et lui et dans le vestiaire.

Il y a un autre joueur et je l’ai pris pour moi car Benoit Costil je le connais depuis tout gamin. Je trouve que le traitement n’était pas forcément mérité et injuste. Que pouvez-vous dire là-dessus?

Non, je ne vais pas commentez là-dessus.

Vous ne commentez pas parce qu’il y a une procédure en cours?

Non du tout. Je ne commente pas parce que pour commenter il faudrait que Benoit soit là et que l’on parle de choses qui n’ont rien à voir avec votre antenne.

Il y a quand même eu des accusations de racisme contre lui, des choses très graves à gérer. Surtout que vous vous êtes positionné en faveur des supporters.

Je me suis positionné comment?

Par communiqué, il y a eu un communiqué durant le conflit entre Benoit Costil et les supporters. Benoit Costil a ensuite été écarté du groupe...

Non, Benoit a été blessé. Et il a même joué un match directement alors qu’il n’avait pas complètement récupéré. La raison pour laquelle je ne veux pas parler de ça c’est que vous faites comme la plupart des journalistes, et je suis habitué, vous prenez seulement 10% ou 20% des informations disponibles et à partir de là vous construisez une vérité.

Ces informations on les a parce que l’on a enquêté toute l’année, ce ne sont pas que 20%.

Moi je n’ai pas besoin d’en parler. C’est tout. Pour moi le sujet est clos. Les décisions qui ont été prises pendant le courant de la saison, elles ont été prises pour des raisons qui étaient connues de moi parce qu’il y a eu des conversations et des discussions. Ces décisions n’ont pas à être discutées ici. C’est tout.

Connaissant Benoit Costil, car je l’ai aussi eu pendant une période pas facile, il y a une plainte en cours et lui ne peut pas communiquer pour l’instant. Avez-vous des éléments factuels qui prouvent que Benoit Costil a tenu des propos racistes?

Je n’ai pas à… Ou allez-vous là. Je viens de vous parler du rôle des cadres dans le vestiaire avec les jeunes joueurs et vous repartez sur quelque chose qui a fait un buzz en janvier ou février. Quelque chose que je n’ai pas commenté, j’ai même été critiqué pour cela. Je ne vais pas le commenter ici non plus. Je parle uniquement du sportif.

Reparlons du sportif, en imaginant qu’il n’y aura pas de faillite et que Bordeaux soit bien en Ligue 2 la saison prochaine. Si vous êtes en Ligue 2, la priorité est-elle de remonter tout de suite?

Oui parce que l’on reprend un club qui avait des dettes énormes, autour de 75 ou 80 millions d’euros. Ce qui est énormissime. On a déjà réussi à réduire les coûts l’année passée. On fait encore une grosse réduction maintenant. Même en faisant cette réduction, en-dessous de cela ne serait pas possible pour les Girondins de Bordeaux d’exister. A partir de là, la seule faction de fonctionner c’est de réussir le sportif et de remonter. Oui cela va être l’objectif.

Comment réussir à recréer un groupe en très peu de temps alors que vous expliquez que des ventes vont très vite actées pendant le mercato avec la perte des meilleurs éléments? On sait aussi très bien que la Ligue 2 n’est pas simple avec deux montées la saison prochaine. Il va falloir bien sentir les choses en terme de recrutement pour Admar Lopes.

Oui, beaucoup de travail a été fait. Beaucoup de joueurs ont été analysés, choisis. Même avec l’entraîneur et c’est l’une des raisons pour la continuité. On voulait une feuille blanche mais avec un entraîneur qui connait déjà le club et la Ligue 2. Un entraîneur en qui on a confiance. A partir de là il s’agit de construire un effectif qui soit compatible pour la Ligue 2 avec des joueurs d’expérience et avec des joueurs de caractère.

C’est une chose qui nous a manqué cette année. Et c’est là-dessus que l’on critique. Moi les autres sujets ne m’intéressent pas du tout par contre c’est là-dessus que je critique. On ne peut pas s’attendre à ce qu’un Anel (Ahmedhodzic) ou un Ignatenko qui a montré énormément de caractère ou encore un petit jeune comme Sékou Mara qui a montré beaucoup de caractère. On ne peut pas s’attendre à ce que des gamins de 18 ans ou 21 ans portent le club. Ce n’est pas possible.

Vous parlez de Sékou Mara, va-t-il partir ou fait-il partie du projet pour remonter?

On aimerait pouvoir le garder. Après on va voir quelle sera la réalité économique dans les semaines qui viennent.

C’est pour lui la plus grosse offre. L’offre conséquente dont vous parliez pour certains joueurs?

Ecoutez, on ne va pas…

Vous ne voulez pas donner l’info? Cela veut donc dire oui… Sékou Mara ou Alberth Elis aussi? Avec Hwang, Mara et Elis, c’est probablement pour un des trois cette grosse offre…

(Gérard Lopez rit quelques instants). Et donc à partir de là il y a une construction à faire. Elle a été commencée il y a un bon moment. Certains joueurs se sont engagés moralement. Mais c’est clair que nous ne sommes pas dans une situation où on peut faire des contrats. Il y a un effectif qui est paradoxalement plus ou moins connu. On sait à quoi il ressemble. C’est un effectif taillé pour la Ligue 2. Et c’est surtout mon gros regret, c’est un effectif qui devrait être taillé du point de vue du caractère de façon complètement différente à ce que l’on a pu avoir cette année.

N’Baye Niang va-t-il rester au club?

Je ne sais pas. Pour l’instant c’est un joueur des Girondins de Bordeaux. Je sais que lui aussi a peut-être envie de faire autre chose. Cela va se jouer là-dessus.

On peut critiquer certaines choses mais c’est tout à vôtre honneur d’avoir renouvelé votre confiance en votre entraîneur David Guion malgré une deuxième partie de saison compliquée.

C’est un homme bien, c’est le cas des gens normalement avec qui j’aime m’entourer. C’est un grand luxe de pouvoir travailler avec des gens… C’est quelqu’un qui est compétent. C’est pareil pour Admar Lopes. On a tous vécu une saison compliquée, on a vécu une saison cauchemardesque. Et pourtant, même aujourd’hui, je ne sais pas ce que l’on aurait pu faire pour au moins gagner un des matchs où l’on menait 2-0. C’est dingue, c’est inexplicable.

David Guion, c’est quelqu’un de bien, c’est quelqu’un qui connait la Ligue 2. C’est quelqu’un d’extrêmement compétent. De mémoire il doit avoir le record de points ou de buts marqués en Ligue 2. C’est quelqu’un qui sait faire. Pareil pour Admar, qui lui aussi grandit dans son rôle. Et que les gens le veuillent ou pas j’aime ce club. Sinon je ne serais pas reparti pour un tour. J’avais promis de rester. Cela fait mal quand on se fait critiquer à chaque fois. Mais la critique est facile pour ceux qui ne font pas grand-chose. C’est peut-être pour cela qu’elle ne m’affecte pas car je reste dans ma ligne qui est d’agir au lieu de parler comme je l’ai fait par le passé. Pour réussir quelque chose de beau avec un club qui le mérite largement.

Président, on a besoin d’avoir les Girondins en Ligue 1. Quel message faire passer pour rassurer les supporters bordelais qui souffrent car vous nous avez dit que la faillite n’était pas à exclure?

J’ai dit cela car je ne fais pas de langue de bois. Quand je n’ai pas envie de répondre je ne réponds pas. Aujourd’hui d’un point de vue factuel est-ce que les Girondins de Bordeaux sont en Ligue 2? La réponse est non. Par contre, est-ce que l’on tout et on y croit? La réponse est clairement oui. Je ne suis pas là en train de m’investir de la façon dont je le fais, l’entraîneur et Admar Lopes aussi, le staff… On n’est pas en train de passer par les moments par lesquels on passe, et je peux dire que ce n’est évident, si on n’y croit pas dur comme fer. Pour moi c’est clair que Bordeaux doit être en Ligue 2 l’année prochaine. Mais cela passe par les choses où cela doit passer. C’est compliqué mais on va le faire. C’est un message qui n’est pas positif mais il est factuel. Il faut que l’on bosse pour y être.

Et avez-vous un pourcentage de chances à nous donner? Même si on joue avec les chiffres? A combien Bordeaux est sûr d’être en Ligue 2? C’est 50%, 60%, 70% ou 80%?

Non c’est binaire. Gérard Lopez la personne qui bosse tous les jours vous dira que c’est 100%. Après ce n’est pas moi qui dirige certaines choses et ce n’est pas moi qui prend toutes les décisions.

Dernière question Gérard Lopez. Christophe Galtier qui était votre entraîneur à Lille a de fortes chances d’aller au PSG. A-t-il les épaules pour entraîner un grand club européen et peut-être gagner la Ligue des champions?

Oui parce que c’est un meneur d'hommes. Vous savez, quand je suis allé le chercher, il était un peu dans une situation étrange. Il avait fait de bons résultats à Saint-Etienne et personne ne lui donnait le crédit qu’il méritait. Avec nous il a eu le crédit qu’il méritait et il a aussi grandi. Je pense qu’aujourd’hui c’est clairement un entraîneur qui peut mener n’importe quel club à avoir des résultats. C’est un vrai meneur d’hommes donc à partir de là je ne me fais aucun souci en terme de gestion d’un vestiaire. A partir de là, s’il a la possibilité de déployer ses capacités, il peut aller très haut et très loin.

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A noter que cette itw etait preenregistree (ce qui veut dire que lopez a tres probablement choisi aussi ce qu il voulait laisser passer ou pas, a l image de sa com depuis toujours)

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Il y a 1 heure, eltet a dit :

 

Vous nous dîtes néanmoins qu’il y a bien un accord avec vos créanciers pour présenter les choses de la bonne façon lors de l’appel devant la DNCG?

Non, non. On dit qu’il y a des conversations qui sont positives mais il n’y a pas encore d’accord. S’il y avait un accord, je serais en train de dire que l’on est plus ou moins sûr que cela va bien se passer.

[...]

Et avez-vous un pourcentage de chances à nous donner? Même si on joue avec les chiffres? A combien Bordeaux est sûr d’être en Ligue 2? C’est 50%, 60%, 70% ou 80%?

Non c’est binaire. Gérard Lopez la personne qui bosse tous les jours vous dira que c’est 100%. Après ce n’est pas moi qui dirige certaines choses et ce n’est pas moi qui prend toutes les décisions.

 

Citation

 

Pour revenir à Bordeaux, vous y êtes quand même dans l’opérationnel même si vous avez nommé des gens…

A Bordeaux oui je suis très présent.

[...]

Sur ce point, les gens sur place ont souvent noté votre absence président et que vous avez beaucoup délégué à Admar Lopes. Est-ce une erreur?

Oui. Je pense que j’aurais dû être plus souvent là.

 

Citation

Que voulez-vous dire par là? Cela concerne des sponsors ou des gens qui voulaient rentrer dans le capital?

Des gens avaient proposé d’investir. Mais si on devait se tenir qu’aux promesses qui sont faites…

[...]

Vous pensiez avoir plus de moyens et vous ne les avez pas eus?

Non, nous n’aurions pas changé l’enveloppe mais nous aurions juste distribué les choses différemment. 

 

 

 

 

allez hop, demerdez vous avec ca.

 

https://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2020-2021/gerard-lopez-achete-le-club-de-mouscron-et-assure-qu-il-n-est-pas-un-club-satellite-du-losc_sto7810154/story.shtml

à mettre en parallele avec ses divagations sur mouscron.

"Ce n'est pas le LOSC qui a acheté Mouscron, c'est une de mes sociétés. C'est moi qui ai repris le club (...) Cela ne veut pas dire que Mouscron est un club satellite du LOSC, c'est pour ça que c'est moi qui ai acheté", a souligné le dirigeant lillois.

versus

Mouscron servait de plateforme pour la deuxième équipe de Lille avec des charges sociales et patronales pour les joueurs qui étaient bien inférieures à ce que payait Lille pour l’équivalent d’un club de cinquième division afin de jouer en première division en Belgique. A partir du moment où je suis parti de Lille et que Mouscron s’est retrouvé tout seul, j’aurais pu dire que c’était le club B de Lille et cela a été présenté comme ça. Ecoutez-bien comment la chose a été tournée. Moi, on m’a demandé d’aider encore deux ou trois mois à Mouscron le temps de trouver un repreneur. Donc j’ai aidé à la place du LOSC quand le LOSC n’a plus payé ses factures. 

et pour finir: https://rmcsport.bfmtv.com/football/la-mort-de-mouscron-c-est-la-mauvaise-gestion-de-lopez-et-de-ses-acolytes-deplore-stephane-pauwels-proche-du-club_AV-202205110701.html

et là je pense que ca devient incontestable....

 

 

https://www.transfermarkt.fr/losc-lille/transfers/verein/1082

on notera que pour une saison ou lille va tellement bien grace à sa magnifique gestion qu'ils ont vendu personne tellement ils allaient trop bien grace à lui, ils ont fait une balance de +55M.

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Ils sont toujours persuadés que Lopez était le seul recours et non naturellement aucune responsabilité sans ce fiasco.

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Menteur, destructeur, et manipulateur, que dire de plus, merci amigo Lopez, et continue à prendre tout le monde pour des cons, n'hésites surtout pas...

Ce mec doit être banni de partout, c'est juste plus possible...

NB : Brunet doit être heureux d'avoir fait du copinage avec ceux qui ont finit de détruire le club, il devrait s'en féliciter ;)

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Quand il est sorti hier des bureaux de la FFF, il avait un sourire aux lèvres, tandis que son avocat tirait la tronche. Arf

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