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eltet

[L1] Sochaux 1-1 Bordeaux

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Je lis partout et toujours, cette réflexion (y compris chez les spécialistes TV ou presse) : "Bordeaux n'a pas d'argent".

 

C'est bien entendu faux. Les Girondins vont assurer cette saison, le troisiéme budget de France, à égalité avec PSG.

 

Alors ou est le hic ? environ 65 % des 85 M€ que va dépenser le club sur la saison, est constitué par la masse salariale, soit les 26 joueurs pros + le staff sportif (hors JLT, qui lui est bénévole).

 

C'est donc cette masse salariale, qui manque de productivité immédiate (longs blessés, suspension de Diarra, méforme chronique des cadres).

 

Ce qu'il faudrait faire ? Mais c'est infaisable en cours de saison, restructurer les forces, en "virant" ceux qui coûtent cher, car ils n'assument pas leur rôle et en embauchant à égale valeur, d'autres joueurs plus conquérants. Aujourd'hui, si j'en crois nos posts, ça peut concerner 50 % du groupe.

 

Bien sur ce ne sera pas le cas, on n'a pas le temps d'attendre que ça prenne et les contrats sont là, protecteurs des bons et des mauvais.

 

De l'argent donc, mais à faible retour par rapport aux objectifs pourtant réalistes.

 

Alors c'est vrai, il va bien falloir commencer une série, si on veut marquer ces 45 pts, sans doute nécessaires pour la league du fric directe, d'ici la fin de saison. A commencer par prendre 3 pts à Sochaux. B)

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j'aimerai ton avis sur ce travail psychologique qui à mon sens aurait du être fait par le staff...

par des entretiens collectifs et individuels, il aurait fallu revenir sur l'échec passé, l'analyser pour dégager des axes de travail pertinents...

travailler sur l'imagerie mentale, la PNL ou que sais-je encore...pourquoi pas...

 

Moi, c'est vraiment ce qui me chiffonne. C'est le travail du staf, ça non ? Il y a quand même une drôle d'évolution du football. L'interview de Laurent Blanc quand il parlait de préparateur mental m'avait quand même halluciner. Je trouve ça ahurissant que les entraîneurs aient besoin d'aide extérieure pour que leurs joueurs se sentent bien dans leur tête. Parce que sinon, c'était quoi le taf de Blanc. C'était Gasset qui dirigeait les entraînements, non ? Dropsy s'occupait des gardiens... Et lui n'arrivait à pas trouver les mots dans le vestiaire pour donner à ses joueurs l'envie de se défoncer...

 

Alors je ne dis pas que cette aide extérieure ne soit pas nécessaire. Je trouve juste ça triste que ça ne soit plus dans les compétences des entraîneurs.

 

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je suis content de voir qu'un professionnel confirme ce que je pensais...

j'ai d'ailleurs beaucoup aimé le sujet sur cet aspect de "coaching psy" dans france football la semaine dernière...

 

ça c'est pour le compliment...

 

Merci, mais je n'ai pas lu cet article, en revanche je me réjouis que ce genre d'article prenne place dans cette revue, c'est de bonne augure et ça permettra de comprendre que si ils ont des jambes, ils ont aussi de la tête!

 

sinon le post est vraiment intéressant sur le fond...c'est juste la forme qu'il faudrait soigner (aérer que diable !!) : ça c'est pour le tacle...

 

:) ça va c'est un tacle réglo, j'accueil cette remarque comme un moyen de progression pour les posts à venir.

 

j'aimerai ton avis sur ce travail psychologique qui à mon sens aurait du être fait par le staff...

par des entretiens collectifs et individuels, il aurait fallu revenir sur l'échec passé, l'analyser pour dégager des axes de travail pertinents...

 

On ne peut pas répondre si ce travail a été fait, c'est difficile. On sait que les grands clubs rechignent à intégrer dans leur staff des psys car ils ont l'impression de communiquer l'idée d'une impuissance potentielle, et que de toute façon ce sont des professionnels et ils pourraient bien s'en sortir seuls. Y'a-t-il un psy? Aucune idée, on peut imaginer qu'ils ne sont pas insensibles à ces questions, mais cela reste une hypothèse non-vérifiable. En revanche, on sait que pour le staff du centre de formation tel qu'il est présenté sur le site officiel, il n'y a pas de psy, médecins, kinés... mais pas de psy, pourtant il y a des jeunes en construction se préparant pour les plus chanceux à un avenir professionnel intense et court et d'autres moins chanceux qui devront ronger leur frein pendant longtemps.

Quant à la nécessité d'analyser l'échec passé, la transition et la projection sur l'avenir, c'est évidemment indispensable de conduire une analyse, et cela à plusieurs niveaux. Pour le Staff, pour les joueurs présents, ceux nouvellement accueillis qui arrivent dans un contexte particulier et collectivement pour peu à peu construire un discours sinon commun, au moins partagé. Si cela n'a pas été fait, c'est une erreur, en revanche, en psychologie ce n'est jamais trop tard. Toutes les thèses du genre tout ce joue avant 6 ans, sont des thèses affligeantes, empêchant la construction d'opportunités nouvelles.

 

travailler sur l'imagerie mentale, la PNL ou que sais-je encore...pourquoi pas...

 

Pourquoi pas, même si je pense que la PNL c'est pratique uniquement pour vendre des photocopieurs, il y a des méthodes existantes adaptables au haut niveau comme la sophrologie (souvenons-nous dans le rugby de Serge Betsen qui était régulièrement sanctionné, brouillon et instable et qui est devenu le sécateur de l'équipe de France le cauchemar de Wilkinson). L'imagerie mentale me semble très utile, notamment pour le dernier geste, je pense à Gouffran ce WE, et d'autres sûrement mais je ne les ai pas à l'esprit.

 

Enfin, il y a à inventer des procédures et des méthodes cliniques en lien avec le haut niveau, ce que je regrette c'est que le coaching sportif renvoie une méthode tournée sur la performance, alors qu'il y a tellement d'autres questions à traiter. Le résultat est une résultante, rien d'autre, c'est une tautologie désolé mais sinon on est dans l'interprétation qui ne vaudra que pour celui qui a envie d'y être. Les victoires se construisent grâce aussi à ce qui n'est pas visible ou audible et qui pourtant sera l'élément définitif à l'accomplissement du geste. Aux coachs d'être sensibles à cela.

 

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Moi, c'est vraiment ce qui me chiffonne. C'est le travail du staf, ça non ? Il y a quand même une drôle d'évolution du football. L'interview de Laurent Blanc quand il parlait de préparateur mental m'avait quand même halluciner. Je trouve ça ahurissant que les entraîneurs aient besoin d'aide extérieure pour que leurs joueurs se sentent bien dans leur tête. Parce que sinon, c'était quoi le taf de Blanc. C'était Gasset qui dirigeait les entraînements, non ? Dropsy s'occupait des gardiens... Et lui n'arrivait à pas trouver les mots dans le vestiaire pour donner à ses joueurs l'envie de se défoncer...

 

Alors je ne dis pas que cette aide extérieure ne soit pas nécessaire. Je trouve juste ça triste que ça ne soit plus dans les compétences des entraîneurs.

Tout simplement que c'est une partie insuffisante dans la formation des entraîneurs, que la technique prend une large place, et c'est bien normale compte tenu de la compléxité du football aujourd'hui et qu'enfin il y a une confusion totale entre la pédagogie qui est de créer les moyens pour transmettre un savoir et la psychologie qui est une science visant à comprendre les dynamiques psychiques.

 

Quelle gêne y-a-t-il à recevoir un psy dans son effectif (on est pas obligé de le crier sur tous les toits) ou coach mental (qui est un terme marketing sans fondement scientifique) alors qu'on sait pertinemment que c'est dans la tête que se joue le dernier centième, le dernier geste? Comme psy, je ne suis pas objectif, mais regardons ailleurs dans d'autres sports de haut-niveau. Y'a pas de mal à s'faire du bien ;)

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Tout simplement que c'est une partie insuffisante dans la formation des entraîneurs, que la technique prend une large place, et c'est bien normale compte tenu de la compléxité du football aujourd'hui et qu'enfin il y a une confusion totale entre la pédagogie qui est de créer les moyens pour transmettre un savoir et la psychologie qui est une science visant à comprendre les dynamiques psychiques.

 

Quelle gêne y-a-t-il à recevoir un psy dans son effectif (on est pas obligé de le crier sur tous les toits) ou coach mental (qui est un terme marketing sans fondement scientifique) alors qu'on sait pertinemment que c'est dans la tête que se joue le dernier centième, le dernier geste? Comme psy, je ne suis pas objectif, mais regardons ailleurs dans d'autres sports de haut-niveau. Y'a pas de mal à s'faire du bien ;)

 

Je ne dis pas que c'est mal ou qu'il y a une gêne à faire appel à des psy. Je remarque juste qu'on assiste à une drôle de génération de footballeurs et d'entraîneurs. Parce que, a priori, motiver ses troupes, parler aux joueurs, évacuer les défaites, ça me paraît la base du métier d'entraîneur.

Jean-Pierre Papin quand il était dans une période de moins bien, il n'allait pas parler à un psy (enfin, remarque j'en sais rien) : il restait après l'entraînement et multipliait les frappes.

Mais je n'ai rien, encore une fois, contre les psys.

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Salut,

 

Difficile de faire une synthèse rassurante et optimiste de la situation. Pourtant, nombre d'entre-vous, lorsque l'analyse est posée et réfléchie offrent l'idée que ce que proposent les joueurs et son coach n'est pas sans intérêt pour la seconde partie du championnat.

 

....................

 

Djreud

 

ps/ pour Sochaux, je m'en remets à vos avis, sauf à ceux qui demandent à ce que l'on prenne une valise pour faire réagir tout le monde. La thérapie de choc, ça n'existe pas et c'est souvent confondu avec une structuration en cours d'un dispositif qui trouve son émergence à un moment donné perçu comme providentiel.

 

ce n'est pas pour faire réagir les joueurs qu'on "espère" une valise à Sochaux, mais plus pour remuer un peu le staff.

on n'a pas d'argent ? ça c'est toi qui le dis, si on est le 3è budget de France, ça sert à quoi si on recrute pas intelligemment ?

Gourcuff est parti pour 22 millions, et qu'a t'on eu à la place ? 3 joueurs qui n'apportent rien à l'équipe. même si M6 a récupéré les 15 millions qu'à Couté Yoann en 2009 pour le garder, on doit faire un choix, soit on réinvestie cet argent, soit on le garde. d'après toi quelle solution à préféré M6 ?

est-ce vraiment la solution qu'un prorpiétaire de club doit envisager pour avoir de l'ambition, quand on voit nos concurrents directs qui investissent à coup de dizaine de millions ? mon avis est fait sur la question.

ou alors, on assume et on ne dit surtout pas qu'on a l'effectif pour aller en coupe d'europe.

on a les moyens de ses ambitions ou pas.

 

je pense que le problème vient aussi de nos joueurs. depuis le titre, on a l'impression qu'ils courent sur un rythme de sénateur. même si on est rentré dans le rang, j'ai pas l'impression qu'ils s'en aperçoivent. ils rentrent sur les terrains en pensant toujours qu'ils vont être craints et on ne voit plus aucune envie de jouer, de s'amuser.

or, Bordeaux est désormais une équipe comme les autres et qu'on se rentre bien ça dans la tête !

 

enfin, on n'entend plus Triaud depuis quelques semaines, on ne sait pas où il est passé. est-ce vraiment l'attitude de dirigeants concernés ?

 

 

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Guest ogu

Merci pour ces éclairages Djreud!

 

J'ai une question : que penses-tu du but "déclic" ?

 

Cette "théorie" est séduisante sur le papier, l'idée que si j'arrive une fois à faire quelque chose de très positif, j'aurai plus de facilité à recommencer, ou alors l'idée que la frustration (le but non-inscrit) ainsi rassasiée va permettre au joueur d'être plus à l'aise.

 

Pourtant dans la réalité, ça n'existe pas, un joueur médiocre qui se transforme en bon joueur par la grâce du but déclic.

 

Que pense un spécialiste comme toi de ce paradoxe?

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Je ne dis pas que c'est mal ou qu'il y a une gêne à faire appel à des psy. Je remarque juste qu'on assiste à une drôle de génération de footballeurs et d'entraîneurs. Parce que, a priori, motiver ses troupes, parler aux joueurs, évacuer les défaites, ça me paraît la base du métier d'entraîneur.

Jean-Pierre Papin quand il était dans une période de moins bien, il n'allait pas parler à un psy (enfin, remarque j'en sais rien) : il restait après l'entraînement et multipliait les frappes.

Mais je n'ai rien, encore une fois, contre les psys.

 

J'ai bien entendu votre propos, il n'y a pas de gêne. Je crois qu'on sera d'accord sur l'idée que le football à somme toute évolué dans bien des secteurs; formation, économie, management, rôle des conseillers, agents (à la fois psy, notaire, tacticien...). C'est une donne qui peine encore à être intégrée et qui produit un discours avec comme tonalité "c'était mieux avant". C'est vrai, mais avant.

 

Ce que faisait Papin hier a encore toute sa place aujourd'hui, il ne faut pas l'enlever sous prétexte de modernité, ça n'aurait pas de sens. Seulement les dirigeants et formateurs doivent intégrer de nouvelles dimensions pour lesquelles beaucoup ne sont pas formés pour les appréhender. Le professionnalisme doit s'accompagner de professionnels, pas de bricoleurs, ça c'est bon pour une étagère mal posée dans son garage qui fera l'admiration de ma femme.

 

Le foot est dans une nouvelle ère, et passer dans une nouvelle ère n'implique pas de brûler les idoles mais d'articuler l'histoire avec le présent préparant un avenir moins brumeux (quelle formule pompeuse, désolé :) ).

 

Il y a des entraîneurs qui savent parler, motiver les troupes et d'autres moins bien et parce qu'aussi ils ont à faire à des gouillats pour qui les rapports à l'autorité, la contrainte, l'effort nos sont pas ceux que nous avons connus. Cette nouvelle appréhension, si elle n'est pas définie, conduit à un dialogue de sourd et une anelkanisation des vestiaires. Non mais c'est quand même nouveau, pour en parler régulièrement avec des entraîneurs de jeunes du club de mon gamin, qui ont comme préoccupations le respect, les relations, l'écoute... C'est pas nouveau en soi, nouveau dans la place que ça prend, et parce que les éducateurs ne réduisent plus leurs activités à dépliage pédagogique.

 

Oui c'est pas les mêmes mômes, et non on ne peut pas faire comme avant, j'en suis convaincu. C'est pour ça que je pense qu'intégrer, de la bonne manière, discrètement peut-être, de nouveaux types de professionnels, puisque ce sont les préoccupations des staffs aujourd'hui, ne nuierait pas au travail collectif, mais viendrait le soutenir.

 

Et tout n'est pas psy, bien heureusement, c'est le jeu qui doit être mis en avant, et le jeu se constitue de paramètres connus et peut-être quelques uns à découvrir!

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Guest ogu

Ce sont des mômes différents, ouais, mais les vieilles méthodes, en les dépoussiérant, fonctionnent toujours : traiter avec équité, encourager pour avoir le droit de critiquer, féliciter pour avoir le droit de sanctionner, demander du travail et des efforts en échange de la paye, créer un sentiment d'appartenance collective, fixer des objectifs communs et individuels, etc...Pas besoin de révolution éducative, il faut juste se donner les moyens d'y arriver et que l'équipe (pédago dans un lycée, technique dans un club) se mette d'accord sur des méthodes de travail et s'y tiennent.

 

Le niveau (des jeunes, ou des joueurs) c'est une autre question. A Bordeaux il est en tout cas clair que l'on ne tire pas le maximum du potentiel en place, même si Maazou et Gouff' ne savent pas vraiment jouer au foot.

 

Ce qui est triste, c'est que je retrouve chez les joueurs des traits de caractère de mes élèves : ne pas travailler les points faibles (ça sert à rien, de toute façon je suis nul sur ce point), l'idée que le talent est inné (et inversement, donc le travail est inutile, cqfd), penser que ce qui a marché une fois marchera deux fois quoi qu'il arrive, prendre de haut les gens qui ont pour tâche de leur faire passer un savoir, réclamer leur dû sans se poser la question de leurs nouvelles responsabilités, se plaindre de la sanction même quand ils reconnaissent qu'elle est méritée, enfin prétendre avec morgue que leur génération est , évidemment, incomprise, et pourtant tellement plus futée que la précédente (la réciproque est vraie hélas)

 

 

La différence c'est que mes élèves ont 16 ans tandis que Wendel en à 29...et que les méthodes pédagogiques qui font progresser les élèves ne sont pas applicables à de grands garçons qui palpent 65 000 euros/mois.

 

 

Bon Djreuf t'en penses quoi du but klik-D ?

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ce n'est pas pour faire réagir les joueurs qu'on "espère" une valise à Sochaux, mais plus pour remuer un peu le staff.

on n'a pas d'argent ? ça c'est toi qui le dis, si on est le 3è budget de France, ça sert à quoi si on recrute pas intelligemment ?

Gourcuff est parti pour 22 millions, et qu'a t'on eu à la place ? 3 joueurs qui n'apportent rien à l'équipe. même si M6 a récupéré les 15 millions qu'à Couté Yoann en 2009 pour le garder, on doit faire un choix, soit on réinvestie cet argent, soit on le garde. d'après toi quelle solution à préféré M6 ?

est-ce vraiment la solution qu'un prorpiétaire de club doit envisager pour avoir de l'ambition, quand on voit nos concurrents directs qui investissent à coup de dizaine de millions ? mon avis est fait sur la question.

ou alors, on assume et on ne dit surtout pas qu'on a l'effectif pour aller en coupe d'europe.

on a les moyens de ses ambitions ou pas.

 

je pense que le problème vient aussi de nos joueurs. depuis le titre, on a l'impression qu'ils courent sur un rythme de sénateur. même si on est rentré dans le rang, j'ai pas l'impression qu'ils s'en aperçoivent. ils rentrent sur les terrains en pensant toujours qu'ils vont être craints et on ne voit plus aucune envie de jouer, de s'amuser.

or, Bordeaux est désormais une équipe comme les autres et qu'on se rentre bien ça dans la tête !

 

enfin, on n'entend plus Triaud depuis quelques semaines, on ne sait pas où il est passé. est-ce vraiment l'attitude de dirigeants concernés ?

 

 

La question de l'argent divise, c'est incontestable, qu'en est-il précisément à Bordeaux? Y'a quand-même un mystère, c'est vrai. Courir quand on a les poches pleines, c'est clair que ça ne permet pas de faire des chronos, je m'associe également à cette idée, pour autant les problèmes sont plus souvent pris dans un faisceau de problématiques qu'une problématique unique. Celle-ci n'est pas à négliger, c'est évident. On peut s'interroger sur le comportement de Wendel et la préoccupation qu'il a faire augmenter son salaire, objet de discussion qu'on lui connait dans beaucoup d'articles de presse. Comme si cela résoudrait sa traversée du désert... Enfin il y a la gestion en bon père de famille (expression consacrée) de Tavernost qui est aussi là pour rentabiliser et limiter ses pertes, mais au fond qu'a-t-il peur de perdre?

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Ce qui est triste, c'est que je retrouve chez les joueurs des traits de caractère de mes élèves : ne pas travailler les points faibles (ça sert à rien, de toute façon je suis nul sur ce point

 

ça c'est la résignation apprise...

 

quand on te rabâche depuis le CP que t'es nul, que t'arriveras jamais à rien (discours très répandu au sein de l'éducation nationale vu qu'on ne sait pas appréhender les élèves qui pensent autrement)..au bout d'un moment tu baisses les bras et renonces à toutes formes d'effort...

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Merci pour ces éclairages Djreud!

 

J'ai une question : que penses-tu du but "déclic" ?

 

Cette "théorie" est séduisante sur le papier, l'idée que si j'arrive une fois à faire quelque chose de très positif, j'aurai plus de facilité à recommencer, ou alors l'idée que la frustration (le but non-inscrit) ainsi rassasiée va permettre au joueur d'être plus à l'aise.

 

Pourtant dans la réalité, ça n'existe pas, un joueur médiocre qui se transforme en bon joueur par la grâce du but déclic.

 

Que pense un spécialiste comme toi de ce paradoxe?

Le déclic! ça me rappelle la BD de manara que je lisais ado dans ma piaule, et si l'objectif était la jouissance, on pourrait conseiller cette lecture à nos amis car ça fait un peu peine à jouir sur le terrain. C'était facile, mais on m'a tendu la perche!

 

C'est vrai qu'on ne fait pas d'un âne un cheval de course, en revanche, si c'est joueurs ont été détecté pour leur potentiel, c'est bien qu'on leur suppose l'excellence et que lors des observations ils ont montré les éléments indiquant ce potentiel. L'histoire du football est farcie de ces potentiels jamais arrivé à maturité. Cela relève également du milieu, de ce qui est proposé et de ce qui leur correspond.

 

BKF joue à gauche alors qu'à droite il développe son potentiel, ça interroge. Maazou joue à droite alors que c'est l'axe où il est le plus à l'aise, ça interroge également. Ce qui m'interroge c'est pas le choix de l'entraîneur mais des contraintes sous-estimées que cela impose à ces joueurs. Quand on voit le festival de buts de Maazou quand il jouait en Belgique, on ne peut pas dire qu'il est incapable, ce n'est pas possible.

 

La frustration a son utilité dans la construction du développement, mais à petite dose. Trop vécue ou employée comme moyen pédagogique conduit vers un désinvestissement et le jour où l'on est appelé, l'écart entre ce que l'on doit donner et là où on en est de sa frustration peut devenir un gouffre dans lequel on plonge... hein Gouffran :(

C'est une réponse pour ce qu'elle est, aucunement comme vérité, mais ça laisse songeur.

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Guest ogu
quand on te rabâche depuis le CP que t'es nul, que t'arriveras jamais à rien (discours très répandu au sein de l'éducation nationale vu qu'on ne sait pas appréhender les élèves qui pensent autrement)..au bout d'un moment tu baisses les bras et renonces à toutes formes d'effort...

 

Ah mais tout à fait, ce n'est pas la faute des mômes, même s'ils sont très doués pour mettre au point des stratégies d'évitement. Mais la cause initiale en effet c'est l'incapacité de l'Educ' Nat' à prendre en charge/en compte les élèves ayant des "difficultés"(terme volontairement vague de ma part)

 

Hier j'ai passé une journée de formation sur l'illettrisme, je suis incollable maintenant!

 

 

Cela dit quand Wendel refuse de travailler ce qui est devenu un point faible, l'école n'y est pour pas grand chose...

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