Jump to content
Sign in to follow this  
Fdg

Le salaire des entraineurs

Recommended Posts

Une enquête sur le salaire des entraîneurs de Ligue 1 est publiée dans le JDD.

 

Le coach Lyonnais Claude Puel est évidemment en tête, avec 250 000 euros mensuels. Suivent, Deschamps, 180 000 euros, Laurent Blanc, 140 000 euros, Alain Perrin, 110 000 euros et Antoine Kombouaré, 96 000 euros.

 

 

 

Ce n'est pas vraiment une surprise mais la récente polémique autour de Raymond Domenech invite à le préciser: le sélectionneur de l’équipe de France gagne moins que la plupart des entraîneurs de Ligue 1. Epinglé pour la prime de 826 222 euros qu’il va toucher pour la période 2008-2009, Domenech perçoit 40 000 euros brut par mois, presque 30 000 euros de moins que le salaire moyen pratiqué dans les clubs français: soit, selon notre enquête, 68 500 euros cette saison. Il a plus que triplé en cinq ans et est aujourd’hui supérieur au salaire moyen des joueurs de L1 (45.300 euros).

 

Cause ou conséquence, les agents de joueurs se penchent avec de plus en plus d’intérêt sur cette corporation qui a longtemps fonctionné par réseau. "C’est une évolution logique au regard de la courbe ascendante qu’a suivi le salaire des joueurs, mais aussi de ce qui se pratique à l’étranger. On est encore très loin des sommes en vigueur en Angleterre, en Espagne ou en Italie", explique Pierre Repellini, vice-président délégué de l’Unecatef, le syndicat des entraîneurs. "D’autres facteurs expliquent encore cette tendance, poursuit-il. L’entraîneur a aujourd’hui des fonctions élargies. Il doit être multicarte, comme un cadre dirigeant. Enfin, certains, actuellement en poste, ont une notoriété qui leur donne une valeur marchande plus importante que leurs prédécesseurs."

 

La moyenne de 68 500 euros mérite d’ailleurs d’être nuancée. D’après notre enquête, seuls six entraîneurs émargent au-dessus. Et les trois plus gros salaires cumulés valent presque les dix-sept autres réunis. L’arrivée de Didier Deschamps à Marseille et la prolongation signée par Laurent Blanc à Bordeaux ont accentué la disparité entre les stars du banc de touche et les autres. Ainsi entre le Lyonnais Claude Puel, qui émarge à 250 000 euros brut par mois avec un champ d’actions très vaste dans le club français le plus riche, et le Boulonnais Laurent Guyot, qui se situe tout juste au-dessus du salaire minimum prévu par la charte (17 728 euros) pour sa première expérience sur un banc de touche avec un promu. Le gouffre est d’ailleurs encore plus important avec les entraîneurs de Ligue 2 dont le salaire moyen est de 14 600 euros. "Sur les quarante techniciens qui officient en L1 et L2, seule une dizaine a des salaires très élevés", synthétise Repellini.

 

L’effet double prime

Parmi les faits notables, le quatrième rang d’Alain Perrin. Successeur à Saint-Etienne de Laurent Roussey (qui touchait 60 000 euros) en cours de saison dernière, il bénéficie de son statut d’entraîneur passé par l’OM (2002-2004) et auteur du doublé championnat-Coupe avec l’OL (2008). En poste depuis sept ans, Pablo Correa (7e) s’inscrit, lui, dans la durée à Nancy. Cette semaine, Christian Gourcuff, qui a longtemps gagné 18 000 euros, a prolongé son contrat avec Lorient jusqu’en 2014. Avec une revalorisation à la clé. Quant à Arnaud Cormier, le nouveau coach du Mans, il touchait environ 8 000 euros en tant qu’adjoint. Il devrait logiquement être augmenté en remplaçant Paulo Duarte, même s’il n’est pas titulaire du Diplôme d’entraîneur professionnel (DEPF) qui s’accompagne du salaire minimum.

 

Il y a d’ailleurs une réalité moins lumineuse pour ceux qui travaillent dans l’ombre du coach principal (préparateur physique, entraîneur des gardiens, etc.). Les membres de staffs techniques bénéficient rarement des primes et n’ont aucune grille salariale de référence. "On aimerait au moins imposer des minima pour tous les adjoints. On l’a bien fait en amateur, souffle Pierre Repellini. Normalement, tous devraient avoir le statut de cadres supérieurs. Mais le seul club en règle avec la loi, c’est le Stade Rennais." A Rennes comme à Lille, les émoluments ne paraissent pas énormes au regard du standing du club ou du statut de leurs entraîneurs, Rudi Garcia et Frédéric Antonetti. Ces clubs ne pratiquent pas des politiques salariales élevées mais jouent avec plus d’amplitudes sur les primes d’objectif.

 

C’est qu’au salaire de base viennent se greffer diverses rémunérations annexes qui font parfois mieux que le compléter. Les primes de match permettent ainsi d’accroître les salaires de 15 à 35%. Elles sont fixées par le règlement intérieur des clubs. L’usage veut que celles de l’entraîneur soient le double de celles des joueurs. Exemple à Marseille où une victoire au Vélodrome rapporte 2 500 euros et une victoire à l’extérieur 2 000 euros aux joueurs, qui ont plus de mal à s’imposer à domicile. C’est 5 000 euros et 4 000 euros pour Deschamps. Selon les clubs, les primes d’objectifs peuvent porter sur des places en fin de championnat, le maintien, une victoire en coupe, une qualification européenne, etc. A Lyon l’an passé, elle aurait été de 350 000 euros pour un huitième titre et une qualification en huitième de finale de la Ligue des champions. Jean-Michel Aulas a donc fait une belle économie…

 

Share this post


Link to post
Share on other sites

Pour Perrin, ça fait cher la défaite :Diabolo pour WGLT09: .

Share this post


Link to post
Share on other sites
Guest Altharian

1. Claude Puel (Lyon), 250 000 euros

2. Didier Deschamps (OM), 180 000 euros

3. Laurent Blanc (Bordeaux), 140 000 euros

4. Alain Perrin (Saint-Etienne), 110 000 euros

5. Antoine Kombouaré (PSG), 96 000 euros

6. Guy Lacombe (Monaco), 80 000 euros

7. Pablo Correa (Nancy), 60 000 euros

8. Jean Fernandez (Auxerre), 55 000 euros

9. Francis Gillot (Sochaux), 55 000 euros

10. Frédéric Antonetti (Rennes), 50 000 euros

11. Rudi Garcia (Lille), 40 000 euros

12. Christian Gourcuff (Lorient, 35 000 euros

13. Alain Casanova (Toulouse), 35 000 euros

14. Philippe Montanier (Valenciennes), 35 000 euros

15. Didier Ollé-Nicolle (Nice), 35 000 euros

16. Mécha Bazdarevic (Grenoble), 32 000 euros

17. René Girard (Montpellier), 30 000 euros

18. Jean-Guy Wallemme (Lens), 25 000 euros

19. Laurent Guyot (Boulogne), 20 000 euros

20. Arnaud Cormier (Le Mans), 8 000 euros

 

Un escroquerie les places de Puel et Perrin

Share this post


Link to post
Share on other sites
Un escroquerie les places de Puel et Perrin

 

 

Et Gourcuff, vu se qu'il apporte aux Merlus ...

Share this post


Link to post
Share on other sites

Gourcuff ayant prolongé et obtenu une nette revalorisation salariale... Est-ce le chiffre qu'on a là ou l'ancien ?

Share this post


Link to post
Share on other sites
Guest Altharian

Lorient étant un des plus petits budgets de L1, voir Gourcuff au 12ème rang me ferait plutôt dire l'actuel... Mais je peux me tromper.

Share this post


Link to post
Share on other sites
Guest
This topic is now closed to further replies.
Sign in to follow this  

×